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Ascomycota - Lecanoromycetideae -
Pertusariales - Pertusariaceae
Thalle
: crustacé mince,
non lobé au pourtour,
jaune verdâtre à brun jaunâtre,
continu ou fendillé, trouvé parfois avec sa marge gris clair, couvert de
nombreuses isidies, jaune mat, globuleuses, ± groupées en amas dégénérant
parfois en soralies farineuses concolores et devenant confluentes.
Photosymbiote :
algue verte autre que trentépohlia.
Chimie : K-,
KC+ jaune orangée, C+ orange, P-, UV+ orage vif ou jaune orangé.
Apothécies
: très rares,(de
0.2-0.5 mm de diamètre), (thalle presque toujours stérile), immergées et
regroupées par 2 à 5 dans des verrues thallines hémisphériques laissant
apparaître seulement les disques punctiformes brun noir.
Asques à 4 ou 8 spores, hyalines, 60-100 x 24-40 µm,
à parois épaisses (7-10 µm).
Habitat : corticole,
sur écorces rugueuses de feuillus, dans les zones de forêts plutôt bien éclairées,
parfois sur arbres isolés dans le parcs.
À peu près partout en France (y
compris en Corse), sauf sur le littoral méditerranéen, mais espèce peu
commune et potentiellement menacée;
Remarques :
Plusieurs autres lichens jaunes sont C+ orangé :
- Lecanora expallens thalle plus fin, UV- (SL :
acide usnique, zéorine, acide thiophanique) ; - Pyrrhospora quernea
a une teinte brune et est finement sorédié (acide thiophanique et
isoarthotheline) ;
-
Ochrolechia inversa a des soralies convexes (atranorine et
isoarthotheline).
- Pertusaria flavicans est
saxicole (sur roches siliceuses).
Étymologie : :
Pertusaria vient du latin « pertusere » =
percer et du suffixe latin
« aria » = relatif à, évoquant
(à cause de la structure des apothécies verruciformes et à orifice
« punctiforme » de l'espèce type qui laissent voir le thalle comme s'il
était percé) /
:
flavida vient du latin « flavidus » = jaune pâle.
Bibliographie
Clauzade G. et Roux C., 1985 – Likenoj de Okcidenta Eŭropo.
Ilustrita determinlibro. Bull.
Soc. bot.
Centre-Ouest,
n°spéc.7, S.B.C.O. édit., St-Sulpice-de-Royan, 893
p. (p. 578, n° 29).
Roux Cl. et coll.,
2020. – Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France
métropolitaine. 3ème édition revue et augmentée. Association
française de lichénologie (A.F.L.).
Fontainebleau, 1341 p. (p. 796).
Smith C. W., Aptroot A.,
Coppins B. J., Fletcher A., Gilbert O. L., James P. W. et Wolseley P.
A., 2009 – The lichens of Great Britain and Ireland. The British
Lichen Society and the Natural History Museum Publications édit.,
London, 1046 p. (p. 680, n° 1069).
Van
Haluwyn C., Asta J., avec la collaboration de Gavériaux J.-P., 2022 –
Guide des lichens de France. Lichens des arbres. Belin édit., Paris,
296 p.
Wirth V.,
Hauck M. et Schultz M. 2013. – Die Flechten Deutschlands (2
vol.). Ulmer, Stuttgart, 1244 p., (p. 848).
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Cette espèce a fait l'objet d'une fiche
détaillée dans le bulletin AFL n°47(1) - 2022
dans le cadre des fiches du débutant publiées
depuis 2002 par Jean-Michel Sussey |
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