Chrysotoxum intermedium serait en réalité un complexe de plusieurs espèces. Des études doivent encore être menées pour tirer cette affaire au clair.
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Syrphoidea Famille : Syrphidae Sous-famille : Syrphinae Tribu : Syrphini Genre : Chrysotoxum Espèce : Chrysotoxum intermedium
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Chrysotoxum intermedium est un syrphe aux allures de guêpe, noir et jaune. Ses antennes sont noires et assez longues, le 3ème article étant plus long que le 1er et le 2nd réunis. Le thorax est noir avec deux larges bandes médianes grises. Le scutellum est jaune à tache centrale sombre. Les tergites possèdent des bandes jaunes partant des angles postérieurs et rejoignant le centre de la marge antérieure. Les soies de T3 et T4 sont très courtes. Les pattes sont jaunes à tarses orangés, parfois la base des fémurs est noircie. Le front est plus ou moins marqué de noir. La costa des ailes est brunie, noircissant vers l’apex. Le mâle a les yeux qui se touchent. La femelle a les yeux espacés. Le front est noir avec deux taches de pruinosité gris jaunâtre
Étymologie
• Chrysotoxum vient du grec « khrysós » qui signifie « or » et « toxon » qui signifie « arc », en référence aux taches arquées et dorées de l’abdomen. • Intermedium vient du latin « intermedius » qui signifie « moyen, intermédiaire ».
Taille
10 à, 14mm
Habitat
Lisières des bois, clairières, prairies
Répartition géographique
Période d’observation
Œufs
Ils sont pondus directement dans le sol
Larve
Elle vit dans le sol et serait prédatrice de pucerons des racines élevés par des fourmis
Régime
Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen, les larves de pucerons
Réseau trophique
L’adulte, friand de nectar et de pollen, est un important pollinisateur. Il sert aussi de proie à d’autres arthropodes (araignées, Asilidae, libellules…) et potentiellement à certains oiseaux.
Espèces semblables
Pour la France : C’est la seule espèce du genre à combiner l’article 3 des antennes plus long que le 1 et le 2 réunis et la courte pilosité sur T3 et T4. • Chrysotoxum cisalpinum possède lui aussi une courte pilosité sur T3 et T4, mais son 3ème article antennaire est de longueur similaire aux articles 1 et 2 réunis. Son front est en grande partie jaune, et la marge latérale des tergites en grande partie jaune également (ce critère semble varier). Les deux bandes grises sur le thorax sont de largeur similaire à l’espace noir entre elles (pour la femelle), à peine plus larges pour le mâle. La face de la femelle, en vue de profil, est plus profondément creusée. Chez le mâle, la partie antérieure du mésoscutum ne possède pas de longs poils dressés. • Chrysotoxum fasciatum (= Chrysotoxum arcuatum) possède lui aussi l’article 3 des antennes plus long que le et le 2 réunis. Il a de longs poils (plus longs que la hauteur du basitarse 1) sur les tergites 3 et 4. L’aile ne possède pas de tache sombre à l’apex. • Chrysotoxum fasciolatum possède lui aussi l’article 3 des antennes plus long que le et le 2 réunis. Il a de longs poils (plus longs que la hauteur du basitarse 1) sur les tergites 3 et 4. Son scutellum est jaune sur sa moitié antérieure, noir sur sa moitié postérieure. • Chrysotoxum cautum possède de longs poils (plus longs que la hauteur du basitarse 1) sur les tergites 3 et 4. L’article 3 des antennes est égal à la somme du 1er et du 2ème. Les ailes ne possèdent pas de tache sombre aussi marquée à l’apex. Le mâle possède des génitalia très gros, touchant la marge postérieure du sternite 4. La femelle possède une bande médiane longitudinale membraneuse sur le tergite 6, visible sur certaines photo sous l’apparence d’une ligne médiane blanchâtre, plus claire que le tergite (caractère unique chez les représentants du genre en Europe). • Les autres espèces ont l’article 3 des antennes plus court que le 1 et le 2 réunis.
Cette gentiane de couleur violette pousse dans les prairies humides des Pyrénées. Ses fleurs se ferment durant la nuit ou les jours trop froids.
Famille : Gentianaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF en Occitanie
Identification
La Gentiane des Pyrénées (Gentiana pyrenaica) est une plante à tige dressée assez courte, produisant des rejets stériles rampants. Les fleurs, hermaphrodites, sont solitaires et dressées. Elles sont de couleur violette, rarement blanche, en forme d’entonnoir et à gorge blanchâtre. Elles possèdent 5 lobes secondaires obtus et dentés, presque de même taille que les 5 lobes principaux ovales. Le tube de la corolle est lavé de verdâtre. Le calice à des lobes courts et lancéolés, atteignant le milieu de la corolle. Chaque fleur possède 5 étamines blanchâtres et un style très court à deux stigmates. Les feuilles sont étroites et allongées, mucronées à l’apex. Elles sont disposées en rosette dense, les caulinaires sont peu nombreuses et disposées par paires. Le fruit est une capsule elliptique.
Étymologie
• Le nom de genre Gentiana est dédié à Gentius, roi d’Illyrie, qui fut le premier à mettre cette plante stomachique en usage. • Pyrenaica signifie des Pyrénées, car le spécimen envoyé à Linné venait de là. Mais elle est aussi présente dans d’autres montagnes d’Eurasie.
Type végétatif
Vivace
Taille
3 à 10cm de haut pour la plante, 25 à 40mmde haut pour la corolle, 2 à 3 cm de long pour la capsule
Habitat
Pelouses humides et bas marais, pelouses plus sèches juste après la fonte des neiges, de 1600 à 2800m
Répartition géographique
Période d’observation
Êtres vivants associés
• Thysanoptère Thripidae : Thrips robustus
Reproduction / Dissémination
La pollinisation est assurée par les insectes, mais elle est aussi capable de s’autoféconder. La méthode n’est pas privilégiée car elle appauvrit la diversité génétique, c’est pourquoi les cellules reproductrices mâles sont matures plusieurs jours avant les femelles. Elle peut aussi s'(‘étendre grâce à ses stolons. Les graines tombent au pied de la plante et ne sont pas dispersées loin de celle-ci.
Réseau trophique
C’est un producteur primaire dans la chaine alimentaire, produisant la matière organique mais aussi l’oxygène nécessaire aux organismes consommateurs grâce à la photosynthèse. Elle est une source de nourriture surtout pour les mouches qui viennent la butiner.
Espèces semblables
Aucune en France, les lobes intermédiaires presque aussi longs que les principaux sont caractéristiques. • Le Gentiane couchée (Gentiana prostrata) a aussi des lobes interédiaires longs mais ne se rencontre que dans la partie orientale des Alpes (absente de France).
Les jeunes chenilles de cette espèce vivent cachées dans les bourgeons de leur arbre hôte, souvent un frêne. Plus grandes, elles grignoteront les fleurs et les feuilles.
Ordre : Lepidoptera Sous-ordre : Glossata Infra-ordre : Heteroneura Super famille : Noctuoidea Famille : Noctuidae Sous-famille : Noctuinae Tribu : Xylenini Genre : Atethmia Espèce : Atethmia centrago
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Protection / Menaces
Ce papillon est localement menacé par la gestion intensive des forêts et l’uniformisation des paysages (suppression des haies où les frênes poussent).
Identification
La Xanthie topaze (Atethmia centrago) a les ailes antérieures de couleur jaune, orange ou beige. On peut voir une ligne antémédiane droite et une ligne postmédiane oblique. Entre ces deux lignes, la bande médiane est souvent colorée de brun pourpre, s’effaçant vers la costa. La tache réniforme est brun pourpre. Il y a une bande marginale brun pourpre n’atteignant pas la costa. Souvent, un petit point noir près de la base de l’aile. La marge externe est légèrement dentée. Les ailes postérieures sont blanc-beige, brunissant vers la marge. • La sous-espèce unicolora les ailes antérieures de couleur beige sable, la bande médiane est pratiquement concolore à ces dernières, la tache réniforme est cependant plus sombre et bien visible, les lignes antémédiane et postmédiane sont claires et bien visibles aussi. • Le mâle a les antennes légèrement dentées. • La femelle a les antennes filiformes.
Autres noms
Xerampeline d’Hübner
Étymologie
• Atethmia vient du grec « hêthmos » qui signifie « crible, tamis » avec le préfice a- privatif. Ce qui signifie non criblé, sans ponctuation. • Centrago vient du latin « centrum » qui signifie « centre » avec le suffixe « ago » servant à appuyer l’affinité avec le mot principal. En référence à la ligne antémédiane jaune très visible (ou à la bande médiane sombre ?)
Taille
32 à 38 mm d’envergure, jusqu’à 30mm de long pour la chenille
Habitat
Milieux boisés aux abords des cours d’eau et des lieux humides, également en milieu urbain, jusqu’à 1600m mais principalement entre 0 et 400m d’altitude
Répartition géographique
Comportement
Les chenilles sont nocturnes, se cachant en journée à terre ou dans les anfractuosités de l’écorce. Les papillons viennent à la lumière.
Les œufs sont pondus en petits groupes près des bourgeons ou dans des anfractuosités de l’écorce. Ils n’éclosent qu’au printemps de l’année suivante. Les chenilles vivent d’abord dans les bourgeons, puis consomment les pousses et les inflorescences. Elles sont matures en juin et construisent alors un cocon dans le sol, dans lesquels elles se nymphosent au bout de quelques semaines. Le papillon éclot en août voire juillet.
Œufs
Ils sont ronds et assez aplatis, recouverts de nombreuses côtes
Chenille
Elle est de couleur brun grisâtre piqueté de noir, avec une ligne médiane de tirets blancs et deux lignes latéro dorsales de petites taches claires plus discrètes. Les flancs possèdent une ligne noire ondulée. La tête est noire à dessins bruns.
Chrysalide
Elle est de couleur orangée
Parasitoïde
• Hyménoptère Braconidae : Earinus elator
Régime
La chenille se nourrit des bourgeons, des fleurs et des feuilles de sa plante hôte
Réseau trophique
Bien que la chenille grignote les fleurs de son arbre hôte, elle lui rend service en enrichissant le sol à son pied. En effet, les crottes des chenilles participent à la minéralisation des sols indispensable au développement des végétaux. Elle est également une source importante de nourriture pour les oiseaux, notamment lorsqu’ils doivent nourrir leurs petits. D’autres arthropodes s’en régalent, comme certaines punaises friandes de chenilles (Asopinae). La larve d’au moins une espèce d’Ichneumonidae (et probablement d’autres) se développe dans son corps. Les papillons sont une source de nourriture pour de nombreux oiseaux et arthropodes (araignées, libellules, mouches chasseuses…).
Espèces semblables
La forme avec la bande médiane colorée de pourpre est unique. A compléter pour les autres formes.
Ce coléoptère est une espèce relique des forêts primaires. Il a besoin de champignons et de vieux bois en décomposition pour son développement
Ordre : Coleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Cucujiformia Super famille : Cucujoidea Famille : Latridiidae Sous-famille : Latridiinae Tribu : Latridiini Genre : Stephostethus Espèce : Stephostethus alternans
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Stephostethus alternans est un petit coléoptère de couleur brun rougeâtre. Le pronotum possède deux carènes longitudinales sur le dessus, ses bords latéraux sont étranglé en leur centre et ses angles antérieurs sont saillants. Ses élytres sont pratiquement glabres et les interstries 3, 5 et 7 sont en côte saillante. Il possède deux rangées de ponctuation entre la 7ème interstrie et le bord latéral de l’élytre. La massue antennaire ne comporte que 2 articles. Les mâles ont les tibias 2 et 3 courbés, les tibias 1 et 2 possèdent une rangée de dents très fines vers l’apex. Les femelles ont les tibias droits et sans dents.
Taille
2,4 à 2,8 mm
Habitat
Dans les forêts de feuillus, en particulier de hêtres et de chênes, avec beaucoup de bois mort spongieux, sur l’écorce et le bois en décomposition, dans les feuilles mortes…
Répartition géographique
C’est une espèce plutôt rare et localisée
Comportement
Les adultes sont nocturnes
Période d’observation
Réseau trophique
Le régime fongivore des larves et adultes contribue à la confection d’humus, enrichissant le sol forestier. Ils servent eux même de nourriture à plusieurs autres arthropodes et aux oiseaux
Régime
Les adultes et les larves se nourrissent de champignons
Espèces semblables
Valable pour l’Europe : • Les autres espèces du genre possèdent 3 articles à la massue antennaire (les carènes des élytres et la forme des élytres sont également un peu différentes). • Thes bergrothi a un pronotum un peu moins « cabossé », ses élytres sont plus arrondis, il possède 3 articles à la massue antennaire et 4 rangées de ponctuation entre la 7ème interstrie et le bord de l’élytre (dans la seconde moitié de cette zone). • Le genre Cartodere a le pronotum en général plus profondément étranglé en son centre, il ne possède pas ces petites expansions aux angles antérieurs du pronotum, le pronotum possède souvent des expansions latérales blanches.
Ce diptère de couleur vert métallique peut se rencontrer dans les bois humides entre juin et septembre
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Asilomorpha Super famille : Empidoidea Famille : Dolichopodidae Sous-famille : Hydrophorinae Tribu : Genre : Sybistroma Espèce : Sybistroma obscurellum
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Sybistroma obscurellum est un diptère au corps grêle, avec de longues pattes fines et un abdomen relativement long. La tête et les côtés du thorax sont blanchâtres. L’abdomen et le dessus du thorax sont verdâtre métallique. Les pattes sont jaunes à tarses brunis. Les antennes sont noires, le proboscis noirâtre. Les ailes sont teintées de brun, les cuillerons et les balanciers sont jaunes. L’arista possède de très courtes soies et est insérée vers le milieu du 3ème article antennaire. La veine m n’est pas fourchue. Les soies ac sont disposées en deux rangées sur le thorax. La coxa 3 possède une forte soie, le fémur 3 une seule forte soie subapicale. Le mâle possède un hypopygium long et étroit, noir à la base, jaune à l’apex. Il est relié à l’apex de l’abdomen par une section étroite. Les lamelles externes sont jaunes, à apex noir et muni d’appendice styliforme en forme d’épine. Les lobes ventraux postérieurs sont jaunes, noirs à l’apex, longs et portant de longues soies à l’apex. Ses yeux sont un peu plus rapprochés que ceux au niveau de la face de la femelle. La femelle a l’apex de l’abdomen pointu, les tarses 2 pas plus longs que le tibia correspondant. Ses yeux sont un peu plus écartés au niveau de la face que ceux du mâle.
Autres noms
Sybistroma obscurella
Taille
3,5 à 4mm
Habitat
Bois et prairies humides, sur les herbes et le feuillage bas
Répartition géographique
Période d’observation
Hivernation
Larve
Larve
Je n’ai pas trouvé d’informations sur cette espèce en particulier, mais les larves de Dolichopodidae vivent dans la terre, le sable ou le bois en décomposition
Réseau trophique
Les adultes comme les larves peuvent servir de repas à d’autres arthropodes et aux oiseaux.
Régime
Les adultes sont prédateurs de petits arthropodes, les larves sont probablement prédatrices également.
Espèces semblables
Valable pour l’Europe du nord (Scandinavie, Danemark, Pays-Baltes et Russie du nord ouest) : • Sybistroma crinipes mâle a le dernier article du tarse 1 élargi, compressé latéralement. La femelle est beaucoup plus difficile à éliminer, le critère est le métaépiméron qui est noir (et non jaune). • Sybistroma discipesmâle a le dernier article des tarses 1 très élargi, aplati. La femelle a le tarse de la seconde paire de paire de pattes très long, long comme 1,5 fois le tibia 2. • Pour arriver au genre, c’est plus compliqué. Je pense qu’il est possible que l’hypopygium du mâle soit caractéristique (très allongé et attaché à l’apex de l’abdomen par une section longue et étroite), mais je n’en ai pas eu la confirmation. Pour déterminer ce couple, j’ai utilisé la clé mise en lien. Je n’ai pas encore rencontré le cas de figure, mais une femelle seule est probablement très complexe à identifier.
Voici comment j’en suis arrivée au genre, plus ou moins difficilement. J’ai utilisé la clé des mâles.
1. Vein M2 absent or stub-like, without fold or indication on membrane : 2 2. Costa of wing extending to tip of M1+2; M1+2 never weaker near middle of distal part : 4 4. Antennal pedicel simple, vaselike, without thumb-like projection : 5 5. Acrostichals distinct, even though sometimes small : 17 17. Acrostichal setae in two regular rows : 28
Je ne vois pas pour le point suivant, je tente les deux options :
28. Scape bare above : 36 36 : J’en sais rien mais les alternatives au numéro 37 ne collent pas 39. Hind coxa with at least one strong external seta : 41 41. Hind femur with true subapical seta : 49 49. Stylus dorsal : 51 51. Six pairs of dorsocentral setae; mesonotum without velvety black lateral spots : Sympycnus
Alternative : 28. Scape with hairs above : 29 29. Occiput convex; hypopygium free; cercus big and also free; hind coxa with one seta ; hind femur with subapical seta : 30 30. Antennal stylus bare, rarely pubescent; notopleuron usually without purple spot; cercus various : 31 31. Hind basitarsus without bristles above : 32 32. Proboscis thick and short, not longer than height of head; palpus short, or if long, then comparatively broad : 33 33. Hind femur with one true anterior subapical seta; face regularly narrowed towards clypeus or parallel-sided; wing vein M1+2 either with curvation beyond the middle of distal part or M1+2 reaching costa near the tip of wing; arista often pubescent; postpedicel usually subtriangular, asymmetric : 34 34. Hypopygium very long, with long peduncle (7th segment); surstylus long, clavate, with long cilia at apex; abdomen long; legs long and thin : Sybistroma
Les parties génitales du mâle sont en effet extrêmement allongées, ça colle très bien à la description. Les spécialistes sur insecte.org sont d’accord pour le genre et l’espèce.
Ce petit opilion discret possède une selle rectangulaire et un petit trident pointant vers le haut en avant des yeux
Ordre : Opiliones Sous-ordre : Eupnoi Infra-ordre : Super famille : Phalangioidea Famille : Phalangiidae Sous-famille : Oligolophinae Tribu : Genre : Oligolophus Espèce : Oligolophus tridens
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Oligolophus tridens est un petit opilion au corps ovale de couleur générale brun assez clair. Ses pattes sont relativement courtes et anguleuses, la seconde paire plus longue que les autres. Il possède une selle rectangulaire, profondément étranglée en arrière des yeux, tronquée à l’apex et terminée en deux demi cercles légèrement bombés. La selle peut être sombre ou concolore au corps. Il possède un petit trident pointant vers le haut en avant des yeux. Les dents du trident sont petites, rapprochées les unes des autres, de longueur égale ou avec celle du centre plus longue. Il n’y a pas d’épines entre l’ocularium et le trident (parfois seulement de très petites épines). Les yeux sont parallèles, convergent en leur centre en vue de dessus, souvent avec un net cercle oculaire blanc. Les épines de l’ocularium sont petites. Il n’a pas de denticules sous le fémur des palpes, seulement des poils et de petites épines. Le dimorphisme sexuel est faible. Les mâles ont un abdomen plus allongé et plus pointu à l’apex que celui des femelles, ces dernières un peu plus grandes que les mâles.
Étymologie
• « Oligo » signifie en grec « peu abondant, en petit nombre » et « lophus » vient du grec « lophos » qui signifie « crête, aigrette, crinière ». Peut-être en rapport aux épines de l’ocularium qui sont assez petites, ou au petit trident ? • « Tridens » signifie en latin « à 3 dents », surement en référence au trident que possède l’espèce, même si ce dernier est très petit.
Taille
3,4 à 5,5 mm
Habitat
Il préfère les milieux plutôt humides. On peut le rencontrer surtout dans les forêts en particulier de feuillus, mais aussi dans diverses broussailles, dans les parcs et les jardins, les marécages… Sous les pierres et le bois, dans la végétation, dans la litière du sol, jusqu’à 1700m d’altitude dans les Alpes.
Répartition géographique
Introduit en Amérique du nord
Comportement
Cette espèce est discrète, son activité est principalement nocturne. Lorsqu’il est dérangé, O. tridens compte sur sa robe cryptique et se fige jusqu’à ce que le danger soit passé.
Période d’observation
Juvéniles d’avril à septembre, adultes de juillet à décembre
Hivernation
Œufs
Oeufs
Ils sont pondus au sol en fin d’été et en automne
Réseau trophique
Avec son régime alimentaire de prédateur, il participe à la régulation des populations de certains petits arthropodes (notamment des pucerons). Mais ce n’est pas tout, car en plus d ‘être prédateur, il est charognard. Il participe donc à la transformation de la matière organique en humus. Il peut servir de proie à de nombreux autres êtres vivants, comme certains autres arthropodes, les oiseaux, les amphibiens et les reptiles, les musaraignes et les hérissons
Régime
Il se nourrit surtout de petits invertébrés (collemboles, pucerons, coléoptères, mouches, cloportes, araignées, escargots) mais aussi de cadavres et de matières végétales, y compris des graines et des fruits trop mûrs. Une étude a prouvé qu’il peut réduire significativement les populations de pucerons. Une autre, qu’il est capable de disperser les graines de Melampyrum sur une distance de 18m. La raison pour laquelle il déplace ces graines sur une aussi grande distance est inconnue, mais comme elles sont appréciées des fourmis, il est probable que l’opilion fuie ces dernières emmenant son repas avec lui.
Espèces semblables
Certains opilions possèdent le même type de selle : • Oligolophus hanseni peut parfois être difficile à séparer d’O. tridens. Les tubercules du trident sont toujours plus clairs que la zone où ils sont implantés, alors que chez O. tridens ils peuvent être plus clairs ou concolores à cette zone. Le trident est souvent accompagné d’épines supplémentaires sur le côté et/ou derrière lui, ce qui n’est pas le cas chez O. tridens (qui peut parfois posséder de très petits tubercules en arrière du trident). Les épines de l’ocularium peuvent être blanches mais ne forment pas de net cercle oculaire blanc comme c’est souvent le cas chez O. tridens. Vu de dessus, les yeux semblent converger vers l’avant. La robe est souvent plus foncée, avec des pattes plus fortement annelées (attention car ces critères peuvent varier). La selle possède souvent une excroissance centrale carrée à l’apex et peut être bordée de taches blanches (ce qui n’arrive pas chez O. tridens). • Lacinius ephippiatus peut être très semblable. Il possède des denticules sous le fémur des palpes (plus gros que les épines de O. tridens) et des épines entre l’ocularium et le trident. Ce dernier a les 3 dents plus largement espacées entre elles. Les épines de l’ocularium sont plus développées. • Le genreOdiellus a un trident plus robuste et dirigé en avant (c’est surtout Odiellus spinosus qui peut ressembler à O. tridens). • Lophopilio palpinalis peut lui ressembler mais les épines de son ocularium sont plus développées, son trident est dirigé un peu plus en avant et ses pattes sont un peu plus courtes. • Rilaena triangularis peut avoir une selle un peu similaire mais il ne possède pas de trident et ses yeux sont plus espacés.
Cette jolie mouche orangée se rencontre dans les forêts de feuillus. Sa larve se développe dans le bois en décomposition.
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Opomyzoidea Famille : Clusiidae Sous-famille : Clusiinae Tribu : Genre : Clusia Espèce : Clusia flava
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Clusia flava est une mouche au corps de couleur jaune orangé. Le dessus du thorax peut posséder une paire de fines lignes longitudinales sombres. Le dessus de l’abdomen peut posséder des taches sombres. Le dessus du 3ème article antennaire est noirâtre. Les joues, les pièces buccales, la partie inférieure du thorax et la moitié basale des fémurs sont blanchâtres. Les palpes sont très développés et couverts de soies noires. Les ailes sont hyalines avec l’apex de la nervure r2+3 et parfois aussi la nervure dm-cu ombrés. Les soies fronto orbitales antérieures sont convergentes. • Le mâle a l’apex de l’abdomen arrondi, les palpes entièrement jaunâtres et les tarses 1 de même couleur que les autres. • La femelle a l’apex de l’abdomen effilé, l’apex des palpes noir et les tarses 1 noirs.
Étymologie
• Le genre Clusia désigne également une plante, qui a été nommée ainsi par Linné en hommage à Charles de L’Écluse dit Carolus Clusius. Je ne sais pas ce qu’il en est pour notre mouche. • Flava vient du latin « flavus » qui veut dire « jaune », en référence à la couleur de l’espèce.
Taille
4 à 7 mm
Habitat
On les trouve dans les forêts de feuillus (beaucoup plus rarement dans les forêts de conifères), souvent posés sur du bois mort.
Répartition géographique
Comportement
Lors de l’accouplement, les partenaires se tiennent souvent sur ou sous le feuillage.
Période d’observation
Hivernation
Pupe
Oeufs
Ils sont allongés et translucides. La femelle les pond dans le bois tendre en décomposition.
Larve
Elle se développe sous l’écorce ou dans d’anciennes galeries de coléoptères sur divers feuillus (au moins le hêtre, l’orme et le bouleau).
Pupe
De couleur brun orangé, elle est couverte de minuscules rides transversales
Réseau trophique
Les larves de cette espèce font partie des décomposeurs, transformant la matière organique en humus. Elles peuvent être mangées par divers insectes et leurs larves chassant dans le bois mort, mais également par les pics. Les adultes peuvent participer à la pollinisation lorsqu’ils se nourrissent de nectar. Ils sont la proie de beaucoup d’autres arthropodes (araignées, diptères prédateurs comme les Asilidae…).
Régime
Les adultes se nourrissent de nectar, de matière végétale en décomposition, de sève et de crottes d’oiseaux et de mammifères. Les larves se nourrissent de bois en décomposition.
Espèces semblables
En Europe, les autres Clusiidae sont : • Le genre Clusiodes a les soies fronto orbitales antérieures droites, parallèles. Les espèces de ce genre ont souvent une bande longitudinale blanche sur les côtés du thorax. • Hendelia beckeri qui a une arista très épaisse et des lignes sombres sur le thorax • Heteromeringia nigrimana qui a le corps noir • Clusia tigrina qui a les ailes nettement tachetées
Le mâle et la femelle de ce petit hyménoptère sont très différents. L’aspect de la femelle est unique.
Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Apocrita Infra-ordre : Super famille : Chalcidoidea Famille : Pteromalidae Sous-famille : Diparinae Tribu : Genre :Dipara Espèce : Dipara petiolata
Difficulté de détermination de la femelle
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Dipara petiolata est un petit hyménoptère avec un fort dimorphisme sexuel. Les deux sexes possèdent une paire de soies cerquales sur les côtés du dernier tergite. • La femelle est aptère. Son corps est orange, avec une tache noire sur le thorax et une bande transversale noire sur l’abdomen. Le dernier tergite est très allongé et triangulaire, noir à base orange. Le scape est jaunâtre, le reste de l’antenne noirâtre. • Le mâle est ailé, les ailes sont pubescentes et ciliées sur les bords. La tête, le thorax et l’abdomen sont noirs. Les pattes et le pétiole sont orangés, ce dernier très long. Les notauli sont entiers. Il possède de longues antennes velues à massue non différenciée, possédant 10 articles au funicule. Le scape est orangé, le reste de l’antenne est brun.
Étymologie
• « Petiolata » vient du latin « petiolus » qui signifie « petit pied, pétiole, pédoncule », en référence au long pétiole du mâle
Taille
2 mm environ
Habitat
Cette espèce a été trouvée en forêt, également sur les graminées en vergers de pommiers, jusqu’à 1400m
Répartition géographique
Période d’observation
Hôtes
La biologie de cette espèce est inconnue, mais elle est probablement parasite des larves de certaines espèces de Curculionidae se développant sur les racines des plantes. Anthonomus gemmicola serait l’hôte principal, mais cette espèce semble absente d’Europe. Est aussi noté Athesapeuta cyperi.
Réseau trophique
Cette petite guêpe joue un rôle de régulateur sur les populations de curculionidae. Elle sert de proie à d’autres arthropodes et parfois aux oiseaux.
Espèces semblables
A noter que ces hyménoptères sont méconnus et rarement piégés, il est donc possible qu’il reste des espèces à découvrir dans nos contrées.
Pour la femelle : • Nematocera setifera peut être brachyptère, mais sa tête est noire avec des reflets bronze ou métalliques. • Dipara claviger aurait les antennes élargies à l’apex et de petits yeux mais je ne trouve pas d’informations sur cette espèce (citée sur insecte.org).
La Circée commune a de petites fleurs blanches chez qui tout marche par deux : deux pétales, deux sépales, deux étamines, style à deux lobes. On peut la rencontrer dans les sous-bois frais.
Famille : Onagraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et dans toutes les régions du pays Espèce déterminante ZNIEFF en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Identification
La Circée commune (Circaea lutetiana) est une plante à tige dressée pouvant coloniser de grandes superficies. L’inflorescence est une longue grappe lâche à poils glanduleux pouvant être ramifiée. Les pédicelles floraux ne possèdent pas de bractée à leur base. Les fleurs sont hermaphrodites, petites et de couleur blanche ou rosée. Elles possèdent deux pétales profondément échancrés et deux sépales rougeâtres réfléchis. Il y a deux étamines et le stigmate est bilobé. Les feuilles sont grandes et opposées, ovales, pointues, à limbe non cordé et pas ou peu denté. Le fruit est une capsule pyriforme à deux loges, hérissée de poils crochus.
Autres noms
Circée de Paris, Herbe aux sorcières
Étymologie
• Le nom de genre Circaea vient du grec « kirkaia » qui se traduit en Circée. C’est le nom de la magicienne qui changea les hommes d’Ulysse en animaux lors de l’Odyssée. Cette plante avait la réputation d’être utilisée pour les enchantements. • Lutetiana vient de Lutèce, nom romain de Paris. Le botaniste flamand, Mathias De l’Obel (1538-1616), cherchait à identifier la plante maléfique de l’odyssée. Il pensa d’abord à la douce-amère (Solanum dulcamara), en accord avec l’école botanique de Montpellier, avant de se rallier à l’école de Paris et de finalement choisir la circée, qui était utilisée dans les folklores régionaux et en sorcellerie contre les mauvais sorts. Linné la baptisa plus tard en mémoire de l’école de Paris.
Type végétatif
Vivace rhizomateuse
Taille
30 à 60cm de haut pour la plante, 4 à, 8 mm pour la fleur
Habitat
Sous bois frais herbacés, coupes forestières, bords de chemins forestiers, jardins frais et humides, de 0 à 1700m
Cette plante n’est pas réellement toxique, mais contient une grande quantité de tanin astringent. Elle a été utilisée pour améliorer la guérison en assainissant les plaies et en améliorant leur cicatrisation.
Reproduction / Dissémination
Elle est capable de s’autoféconder, mais privilégie la pollinisation par les insectes, ce qui assure la diversité génétique. Elle s’étend grâce à ses rhizomes ; les graines, grâce à leurs poils crochus, s’accrochent au plumage et au pelage des animaux, ce qui leur permet d’être disséminées sur de grandes distances. Ce mode de dissémination se nomme l’épizoochorie.
Réseau trophique
Il s’agit, comme toutes les plantes, d’un producteur primaire dans la chaine alimentaire, produisant la matière organique mais aussi l’oxygène nécessaire aux organismes consommateurs grâce à la photosynthèse. Quelques espèces d’insectes vivent directement à ses dépens.
Espèces semblables
• La Circée des Alpes (Circaea alpina) est plus petite (de 5 à 20cm de haut), ses fleurs sont également plus petites (deux fois plus petites), à pédicelle munis de petites bractées (mais qui disparaissent rapidement après la floraison), les grappes florales sont plus condensées et les fleurs regroupées vers le sommet, le limbe de ses feuilles est nettement cordé, fortement denté, le stigmate est en massue (parfois légèrement échancré). • La Circée intermédiaire (Circacea intermedia) est un hybride entre Circaea alpina et Circaea lutetiana. Elle possède comme C. alpina de petites bractées éphémères à la base des pédicelles floraux et ses feuilles sont nettement dentées, souvent cordées. Les capsules sont presque toutes avortées.
Ces petits coléoptères sont très difficiles à identifier à l’espèce. On les trouve dans la litière du sol et les nids de divers animaux, mais aussi sur les plantes pour certaines espèces.
Ordre : Coleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Cucujiformia Super famille : Cucujoidea Famille : Cryptophagidae Sous-famille : Cryptophaginae Tribu : Cryptophagini Genre : Micrambe Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
Les coléoptères du genre Micrambe ont un corps ovale généralement de couleur brun pâle, parfois brun plus foncé. On les reconnait à leurs angles antérieurs du pronotum qui sont aplatis et élargis, la marge latérale du pronotum est également finement dentée, sans dent centrale plus grande. Les joues sont étroites. Les mâles possèdent 4 articles aux tarses postérieurs. Les femelles possèdent 5 articles aux tarses postérieurs.
Les espèces sont très difficiles à distinguer. Dans la clé que j’ai utilisé (qui ne traite pas toutes les espèces de France), une seule semble relativement facile à distinguer des autres avec sa bande centrale plus sombre sur les élytres (Micrambe bimaculata, absente de France). Il faut ensuite voir où se situe la plus grande largeur du pronotum, en avant ou au milieu (les différences sont subtiles, il faut une stricte vue de dessus pour bien voir), la longueur des soies des élytres, la ponctuation.
La plupart des espèces sont réparties dans la région afrotropicale.
On peut les trouver sous les écorces, dans la litière végétale, les nids d’insectes et d’oiseaux, les terriers de mammifères. Certaines espèces vivent également sur des plantes. Dans les montagnes d’Afrique équatoriale, ils peuvent se rencontrer jusqu’à 4400m d’altitude.
Répartition géographique
Réseau trophique
Ces petits coléoptères, avec leur régime, participent à la confection d’humus. Ils peuvent servir de proie à d’autres arthropodes plus gros et à de petits oiseaux.
Régime
Larves et adultes sont mycophages et saprophages
Genres semblables
Un autre genre possède les angles antérieurs du pronotums aplatis et élargis comme ça : le genre Cryptophagus. Ce dernier est très semblable. Les bords latéraux du pronotum peuvent être lisses ou finement dentelés, avec en général une dent centrale plus forte, les joues sous les yeux sont plus larges et étendues vers l’avant sous les mandibules.
Ce petit opilion passe facilement inaperçu. On le rencontre dans la litière des forêts humides.
Ordre : Opiliones Sous-ordre : Dyspnoi Infra-ordre : Super famille : Troguloidea Famille : Nemastomatidae Sous-famille : Nemastomatinae Tribu : Genre : Nemastoma Espèce : Nemastoma lugubre
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Nemastoma lugubre est un petit opilion au corps noir mat et granuleux. Il possède sur le dessus deux taches blanches rectangulaires pouvant être légèrement indentées sur les côtés, rarement manquantes, parfois reliées entre elles formant un fer à cheval. Ses pattes sont courtes, la seconde paire plus longue que les autres. Ses yeux sont très petits. • Le mâle possède une apophyse sur les chélicères (cette dernière sans petite dent interne) et le tibia des palpes est courbe, formant une petite bosse à la base. • La femelle ne possèdent pas d’apophyse sur les chélicères et le tibia des palpes est droit, sans bosse. • Les juvéniles sont bruns, sans taches blanches.
Étymologie
• « Nemastoma » vient du grec « nema » qui signifie « fil » et « stoma » qui signifie « bouche », en référence aux pédipalpes fins et allongés. • « Lugubre » vient du latin « lugubris » qui signifie « de deuil, sinistre, triste, plaintif », probablement en lien avec sa teinte d’un noir mat.
Taille
1,6 à 1,8 mm pour les mâles, 2,1 à 2,7 mm pour les femelles
Habitat
Surtout dans les forêts de feuillus et mixtes humides, mais aussi parfois sur les terrains ouverts ombragés à fort taux d’humidité, jusqu’à 1800m. On peut le trouver dans la litière, la mousse, sous le bois mort et les pierres.
Répartition géographique
Originaire d’Europe, introduit aux Etats-Unis
Comportement
Son activité est surtout nocturne. Dérangé, il replie ses pattes sur son corps et reste immobile, avant de partir à toute allure se réfugier dans une anfractuosité.
Période d’observation
Hivernation
Œufs et adultes
Réseau trophique
Il est une proie pour beaucoup d’autres animaux, comme les oiseaux, amphibiens, les petits mammifères (musaraignes) et les invertébrés plus gros. De par son régime, il exerce une pression sur certains micro-invertébrés qui autrement pourraient devenir plus nombreux, comme par exemple certains acariens s’attaquant aux plantes.
Régime
Petits invertébrés.
Espèces semblables
• Nemastoma bimaculatum est très semblable. On peut l’éliminer en observant plusieurs critères : l’indentation du bord externe de la tache blanche qui est plus profonde (indentation pouvant être totalement absente chez lugubre), cette tache étant souvent plus crème que blanche. Le dessus de son corps est moins fortement granuleux. Les mâles possèdent une dent interne sur l’apophyse des chélicères, visible de dessus. • Paranemastoma quadripunctatum est plus grand (jusqu’à 4 mm), il possède deux petites taches blanches supplémentaires vers l’apex de l’abdomen, sur le dessus vers l’arrière se trouve une double rangée de petites bosses et ses pédipalpes sont jaunâtres. • Les rares individus sans taches blanches peuvent être confondus avec Nemastoma dentigerum et Nemastoma triste (absent de France mais présent en Allemagne, Belgique et Italie pour ne citer que les pays limitrophes).
Cette pante est considérée comme envahissante dans les terres cultivées, mais elle est très utile à bon nombre de formes de vies : nombreux insectes qui vivent à ses dépens se nourrissant des feuilles et des racines, butineurs appréciant son pollen et son nectar, oiseaux se nourrissant de ses graines en hiver
Famille : Asteraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et départementale, Non évalué en Midi-Pyrénées, Données insuffisantes pour le Centre et la Bourgogne
Protection / Menaces
Cette plante n’est pas protégée, elle est même plutôt considérée comme indésirable car elle se propage très vite et à tendance à apprécier les terres cultivées
Identification
Le Cirse des champs (Cirsium arvense) possède une tige dressée, anguleuse, non ailée et sans épines, ramifiée dans le haut. L’inflorescence est faite de groupes de petits capitules comprenant des fleurs tubulées de couleur lilas, pourpres ou plus rarement blanches. L’involucre est pyriforme ou subcylindrique, à bractées pourprées, possédant une courte pointe étalée, blanchâtre à pourpre. Le tiers apical de la nervure médiane des bractées externes et médianes est élargi. La plante est dioïque ou plus rarement hermaphrodite, mais dans ce cas chaque capitule reste unisexué. Les feuilles sont alternes, lancéolées ou ovales, à bords dentés et épineux. Leur face supérieure de possède pas d’épines. Les fruits sont des akènes surmontés d’une aigrette à soies plumeuses.
Autres noms
Chardon des champs, Chardon des vignes, Herbe aux varices, Sarette
Étymologie
• « Cirsium » vient du grec « kirkos » qui signifie « varices » et « kirsion » qui est l’ancien nom d’un chardon qui était utilisé pour soigner les varices • « Arvense » signifie en latin « des champs, des prairies »
Type végétatif
Vivace
Taille
30 à 150cm de haut pour la plante, 15 à 25mm de long et 8 à 18mm de large pour le capitule
Habitat
Prairies, friches, champs de 0 à 2200m. C’est une plante nitrophile.
Répartition géographique
D’origine eurasiatique, introduit aux Etats-Unis et au Canada au début du 17ème siècle
Elle est pollinisée par les insectes, les pieds hermaphrodites peuvent également s’autoféconder. Les graines sont disséminées par le vent mais aussi par les fourmis. Elle se répand aussi en grande partie grâce à sa souche stolonifère.
Réseau trophique
Cette plante sert de nourriture à de nombreux insectes : papillons, coléoptères, diptères, punaises. Les fleurs sont riches en nectar et en pollen et sont une source de nourriture intéressante pour de nombreux insectes. Les graines sont appréciées des oiseaux granivores, en particulier des fringilles comme le chardonneret élégant. Elles constituent un apport de nourriture important pour eux en automne et en hiver. Elle est considérée comme envahissante dans les cultures et les jardins, mais c’est une bio-indicatrice et sa présence indique un sol surpâturé ou saturé par des amendements excessifs en engrais azotés et en fumiers non compostés.
Espèces semblables
• Le Cirse des marais (Cirsium palustre) est plus grand, ses capitules sont plus serrés, de couleur plus vive et plus foncée , sa tige est très épineuse jusqu’en haut. • Le Cirse des ruisseaux (Cirsium rivulae) a des capitules d’un mauve plus profond, sa tige n’est feuillée que dans sa partie inférieure.
Ce grand collembole se rencontre dans la litière de feuilles des forêts humides
Ordre : Collembola Sous-ordre : Entomobryomorpha Infra-ordre : Super famille : Entomobryoidea Famille : Entomobryidae Sous-famille : Orchesellinae Tribu : Orchesellini Genre : Orchesella Espèce : Orchesella flavescens
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Orchesella flavescens a un corps étroit et allongé, recouvert de longues soies. Le 4ème segment abdominal est allongé. La coloration générale est jaune à cannelle, avec une double bande brune longitudinale sur les côtés du corps. Les antennes sont longues, à articles 1 et 2 subdivisés. Elles sont fragiles, et il n’est pas rare de voir des individus aux antennes asymétriques ou tronquées. Leur couleur varie, mais il n’est pas rare qu’elles soient annelées de noir et de blanc ou de jaunâtre et de rougeâtre.
Il existe plusieurs formes supplémentaires : • la var. melanocephalaa la tête noire, ainsi que le 4eme segment abdominal et parfois aussi le 3ème segment thoracique. Le second article antennaire est noir, le premier soit tout noir soit noir à la base puis blanc à l’apex. La base du troisième article est très pâle. Les côtés du corps ainsi que l’apex des segments abdominaux 2 et 3 sont plus clairs que le reste du corps. Les pattes sont souvent bariolées, avec l’apex des fémurs plus sombre. Le reste du corps est variablement assombri. • la forme principalis est un peu plus pâle que la var melanocephala, la tête étant souvent assombrie mais pas noire, ce qui est également le cas pour le 4ème segment abdominal. Le 3ème segment thoracique est encore moins assombri, voire pas du tout. • la forme medialis possède une vague bande plus sombre sur le dessus du thorax et de l’abdomen. • la forme rufescens a les bandes dorsales rousses, et le corps plus ou moins orangé.
Étymologie
« Flavescens » vient du latin « flavus » qui signifie jaune avec le suffixe « -escens« , signifiant alors « jaunissant »
Taille
2,5 à 5 mm de long
Habitat
Litière de feuille dans les vieilles forêts pas ou peu perturbées
Répartition géographique
Période d’observation
Réseau trophique
Les collemboles participent à la confection d’humus fertilisant les sols. Ils sont les proies de nombreux autres arthropodes comme par exemple les acariens, les chilopodes, les araignées et les carabiques.
Régime
Matière organique en décomposition, algues, mycélium, hyphes
Espèces semblables
La forme classique peut être confondue avec : • Orchesella bulgarica et Orchesella spectabilis qui possèdent deux taches rondes noires latérales sur S5. • Orchesella kervillei qui a les deux lignes dorsales bien sombres et bien larges, coupées au niveau de la zone intersegmentaire entre S4 et S5 (S5 semble donc posséder deux taches latérales isolées).
La forme principalis peut être confondue avec : • Orchesella quinquefasciata qui possède une ligne longitudinale sombre supplémentaire sur le dessus du corps, au centre (du thorax à abd 3). • Orchesella cincta, chez qui ce n’est pas le 4ème segment abdominal mais le 3ème qui possède une bande noire.
La var melanocephala peut être confondue avec : • Orchesella cincta, chez qui ce n’est pas le 4ème segment abdominal mais le 3ème qui possède une bande noire.
Ce genre, souvent trouvé sur le bois mort ou les champignons, comprend énormément d’espèces très difficiles à distinguer sur photo
Ordre : Sarcoptiformes Sous-ordre : Oribatida Infra-ordre : Brachypylina Super famille : Carabodoidea Famille : Carabodidae Sous-famille : Tribu : Genre : Carabodes Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
Le genre Carabodes comprend de petits acariens de coloration noirâtre et à scultpure rugueuse. Le notogastre est large et ovale, sans ptéromorphes, possédant 10 paires de soies. Le notogastre et le prodorsum sont bien séparés. Le prodorsum est grand et large, à larges lamellae situées sur ses marges latérales. Il y a 4 paires de soies génitales.
Il existe beaucoup d’espèces dans ce genre, difficilement différenciable sur photo. Les clés débutent avec l’aspect de la sculpture du notogastre (les différences de paraissent pas facilement décelables sur simple photo), il faut aussi apprécier la longueur des soies. Vu le nombre d’espèces et l’absence de banque d’images pour réellement comparer leur aspect, il me parait trop hasardeux d’essayer de déterminer les espèces d’après photo. Les schémas des clés sont très bien faits, mais la précision des critères nécessite une observation au microscope.
Carabodes viendrait du grec « karabos » qui signifie « coléoptère », mais aussi « bateau », et du suffixe grec « -odes » qui signifie « similitude, ressemblance ». Il est vrai que ces petits acariens peuvent faire penser à de petits coléoptères.
Taille
310 à 725μm
Habitat
Litière forestière, bois en décomposition, mousses, lichens (y compris ceux poussant sur les arbres), champignons
Répartition géographique
Biologie
Les nymphes se développent dans les sporocarpes des lichens et des champignons
Réseau trophique
Ce sont des acteurs essentiels dans la confection de l’humus, indispensable au développement des végétaux. Ils peuvent servir de nourriture à d’autres arthropodes.
Régime
Champignons, algues, lichens
Genres semblables
• Le genre Odontocepheus a le notogastre plus allongé et étroit, avec 4 soies pointées vers l’avant au bord antérieur. • Le genre Austrocarabodes ne serait pas présent en Suède, où j’ai photographié cet individu, ni en France (mais certaines espèces présentes en Espagne). Il possède 13 ou 14 paires de soies sur le notogastre Ce sont les deux seuls genres de la famille présents en Europe
Les acariens de cette famille sont très complexes à identifier. Ils ont la particularité d’amasser divers débris et leurs anciennes mues sur le dessus de leur corps., en particulier les nymphes
Ordre : Sarcoptiformes Sous-ordre : Oribatida Infra-ordre : Brachypylina Super famille : Damaeoidea Famille : Damaeidae Sous-famille : Tribu : Genre : Espèce :
Difficulté de détermination de la famille
Difficulté de détermination des genres et espèces
Identification
Les Damaeidae ont un notogastre globuleux, bien arrondi au bord antérieur, possédant 8 paires de soies alignées en deux rangées longitudinales incurvées, et 3 paires supplémentaires à la marge postérieure. Le prodorsum est triangulaire, sans lamellae, et est bien différencié du notogastre. Le sensillus est long et fin et le bothridium a un rebord élargi en forme d’entonnoir. Les pattes sont généralement longues et moniliformes, les tibias et les fémurs étant renflé à l’apex. Ils peuvent être de couleur brun foncé à noire, les plus petits sont brun rougeâtre, brun clair ou jaunâtre. Les nymphes possèdent une épingle sur le notogastre qui est utilisée pour attacher les scalps exuviaux. Beaucoup d’adultes possèdent également les scalps juvéniles ou une couche de débris sur le notogastre.
La famille est riche en espèces et certaines caractéristiques morphologiques ont tendance à se produire de manière irrégulière. Tous les auteurs ne sont pas d’accord sur la division des genres, pour certains il y aurait plusieurs familles, d’autres gardent la notion de sous-genre, d’autres séparent les sous genres en genres. Le premier point de la clé des Oribates allemands est le nombre de soies sur les fémurs et la présence ou l’absence de Spinae adnatae, des épines situées au bord avant du notogsatre. Ces épines pourraient éventuellement être visibles sur photo, mais elles ne permettent pas à elles seules d’identifier un genre (dont l’existence est de tout manière incertaine).
• Acanthobelba heterosetosa : Corée • Acanthobelba tortuosa : Japon • Belba (Belba) aegrota : Europe centrale • Belba (Belba) alpina : Suisse • Belba (Belba) aurata Caucase • Belba (Belba) barbata : Japon • Belba (Belba) clavasensilla : Mexique • Belba (Belba) compta : Euroatlantique • Belba (Belba) cornuta : Chine sud-orientale. • Belba (Belba) corynopus : Holarctique et Ghana oriental • Belba (Belba) crassisetosa : Mongolie • Belba (Belba) daghestanica : Europe du sud est • Belba (Belba) dubinini : Paléarctique (Europe oriental sauf le nord et l’ouest de la Sibérie • Belba (Belba) flagellata : Taïwan • Belba (Belba) flammeisetosa : Asie centrooccidentale • Belba (Belba) globiceps : Italie • Belba (Belba) helvetica : Suisse • Belba (Belba) interlamellaris : Sud du paléarctique occidental (Macaronésie, Madère et Ukraine) • Belba (Belba) jacoti : Sud est des Etats-Unis • Belba (Belba) limasetosa : Sud est de l’Europe • Belba (Belba) macropoda : Java • Belba (Belba) meridionalis : Paléarctique méridional (sud de l’Europe et sud du paléarctique oriental) • Belba (Belba) minor : Autriche • Belba (Belba) minuta : Paléarctique méridional (Roumanie et Asie centro-occidentale) • Belba (Belba) mongolica : Mongolie • Belba (Belba) paracorynopus : Paléarctique (Roumanie et est du paléarctique oriental) • Belba (Belba) patelloides : Paléarctique occidental (excepté le nord) • Belba (Belba) pectinifera : Nouvelle guinée • Belba (Belba) piriformis : Autriche • Belba (Belba) prasadi : Mongolie • Belba (Belba) pulchra : Autriche • Belba (Belba) rossica : Paléarctique (Europe orientale et Paléarctique oriental) • Belba (Belba) sarvari : Asie centro-occidentale • Belba (Belba) sasakawai : Chine et Japon • Belba (Belba) sculpta : Méditerrannée occidentale • Belba (Belba) sellnicki : Paléarctique (Ukraine et est du Paléarctique oriental) • Belba (Belba) servadeii : Italie • Belba (Belba) subtilis : Nouvelle Guinée • Belba (Belba) tenuisetosa : Asie centro-occidentale • Belba (Belba) unicornis : Est du Paléarctque oriental • Belba (Belba) ursina : Norvège • Belba (Belba) verrucosa : Paléarctique (Europe : excepté ouest et Paléarctique oriental) et Taïwan • Belba (Belba) verrucosa verrucosa : Paléarctique (Europe : excepté ouest et Paléarctique oriental) • Belba (Belba) verrucosa japonica : Japon et Taïwan • Belba (Caenobelba) alleganiensis : Néarctique septentrional • Belbodamaeus (Belbodamaeus) marginatus : Caucase • Belbodamaeus (Belbodamaeus) tuberculatus : Paléarctique (Europe orientale et Paléarctique oriental) • Belbodamaeus (Lanibelba) pini : Néarctique • Belbodamaeus (Protobelba) californica : Etats-Unis occidental • Damaeus (Damaeus) ainu : Japon • Damaeus (Damaeus) angustipes : Etats-Unis oriental • Damaeus (Damaeus) appalachicus : Est des Etats-Unis • Damaeus (Damaeus) arvernensis : Ouest de l’Europe • Damaeus (Damaeus) auritus : Holarctique (Paléarctique : fréquent et Groenand) • Damaeus (Damaeus) australis : Etats-Unis • Damaeus (Damaeus) bulbipedata : Etats-Unis (Kentucky) • Damaeus (Damaeus) bulbofemoralis : Asie centro-occidentale • Damaeus (Damaeus) costanotus : Chine • Damaeus (Damaeus) crispatus : Paléarctique (Europe et Pakistan) • Damaeus (Damaeus) echinopus : Sud-est de l’Europe • Damaeus (Damaeus) flagellatus : Chine sudorientale • Damaeus (Damaeus) flagellifer : Paléarctique occidental (excepté le nord) • Damaeus (Damaeus) formica : Chili • Damaeus (Damaeus) foroliviensis : Italie • Damaeus (Damaeus) glycyphagoides : Caucase • Damaeus (Damaeus) granulatus: Autriche • Damaeus (Damaeus) grossmani : Etats-Unis sud-oriental • Damaeus (Damaeus) lengersdorfilengersdorfi : Europe centrale • Damaeus (Damaeus) lengersdorfimoraviae : Tchéquie • Damaeus (Damaeus) longipes : « Yougoslavie » • Damaeus (Damaeus) maximus : Europe méridionale (Espagne et Roumanie) • Damaeus (Damaeus) nidicola : Euroatlantique • Damaeus (Damaeus) nivalis : Pologne et Etats-Unis (Tennessee) • Damaeus (Damaeus) opilioides : Etats-Unis (Caroline du nord) • Damaeus (Damaeus) ortizi : Espagne • Damaeus (Damaeus) pseudoauritus : Caucase • Damaeus (Damaeus) recasensi : Méditerrannée occidentale • Damaeus (Damaeus) riparius : Paléarctique (fréquent) • Damaeus (Damaeus) selgae : Espagne • Damaeus (Damaeus) smirnovi : Paléarctique (Europe orientale : Excepté nord, et est du Paléarctique oriental) • Damaeus (Damaeus) tauricus : Ukraine • Damaeus (Damaeus) tenuitibialis : paléarctique oriental (excepté nord) • Damaeus (Damaeus) torquisetosus : Espagne • Damaeus (Adamaeus) firmus : Europe méridionale (Bulgarie et Roumanie) • Damaeus (Adamaeus) onustus : Paléarctique occidental (fréquent), Ethiopie (Tanzanie) • Damaeus (Epidamaeus) aborigensis : Est de la Russie asiatique • Damaeus (Epidamaeus) affinis : Paléarctique (nord-est du Paléarctique occidental et centre-ouest du Paléarctique oriental) • Damaeus (Epidamaeus) aleinikovae : Est de la Russie européenne • Damaeus (Epidamaeus) angulatus : Japon • Damaeus (Epidamaeus) angustirostratus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) aokii : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) arcticola: Boréal • Damaeus (Epidamaeus) bacillum: Japon • Damaeus (Epidamaeus) bakeri : Boréal • Damaeus (Epidamaeus) berlesei : Paléarctique occidental (excepté le nord) • Damaeus (Epidamaeus) bituberculatus : Paléarctique • Damaeus (Epidamaeus) brevisetosus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) brevitibialis : Nord de l’Europe • Damaeus (Epidamaeus) canadensis : Néarctique (Etats-Unis : Ilinois, et Canada • Damaeus (Epidamaeus) chukchi : Est de la Russie asiatique • Damaeus (Epidamaeus) cincinnatus : Nord-est de la Chine • Damaeus (Epidamaeus) coreanus : Est du Paléacrtique oriental • Damaeus (Epidamaeus) coxalis : Boréal • Damaeus (Epidamaeus) craigheadi : Etats-Unis (New Hampshire) • Damaeus (Epidamaeus) crassisensillatus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) culterisetosus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) elegantis : Chine sud-orientale • Damaeus (Epidamaeus) farinosus : Suède • Damaeus (Epidamaeus) flagelloides : Chili • Damaeus (Epidamaeus) flexispinosus : Sud-est de l’Europe • Damaeus (Epidamaeus) flexus : Japon • Damaeus (Epidamaeus) floccosus : Néarctique septentrional • Damaeus (Epidamaeus) floridus : Sud-est des Etats-Unis • Damaeus (Epidamaeus) folium : Japon • Damaeus (Epidamaeus) fortisensillus : Japon • Damaeus (Epidamaeus) fortispinosus : Boréal • Damaeus (Epidamaeus) fragilis : Japon • Damaeus (Epidamaeus) gibbofemoratus : Alaska • Damaeus (Epidamaeus) gilyarovi : Est de la Russie asiatique • Damaeus (Epidamaeus) globifer : Etats-Unis nord-oriental • Damaeus (Epidamaeus) golosovae : Asie centro-occidentale • Damaeus (Epidamaeus) granulatus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) groenlandicus : Boréal (Groenland et ouest de la Sibérie) • Damaeus (Epidamaeus) hammerae : Est de la Russie asiatique • Damaeus (Epidamaeus) hastatus : Alaska. • Damaeus (Epidamaeus) inornatus : Groenland • Damaeus (Epidamaeus) johnstoni : Asie centro-occidentale • Damaeus (Epidamaeus) kamaensis : Paléarctique • Damaeus (Epidamaeus) karelicus : Nord-est de l’Europe • Damaeus (Epidamaeus) khustaiensis : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) kodiakensis : Boréal (Néarctique septentrional, est du paléarctique oriental) • Damaeus (Epidamaeus) koyukon : Néarctique septentrional • Damaeus (Epidamaeus) longipedus : Caucase • Damaeus (Epidamaeus) longisetosus : Europe centro-méridionale • Damaeus (Epidamaeus) longispinosus : Chine sud-orientale • Damaeus (Epidamaeus) longitarsalis : Boréal • Damaeus (Epidamaeus) mackenziensi : Néarctique septentrional • Damaeus (Epidamaeus) michaeli : Etats-Unis oriental • Damaeus (Epidamaeus) microspinus : Est- du Paléarctique oriental • Damaeus (Epidamaeus) mitlsensillus : Mexique • Damaeus (Epidamaeus) mongolicus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) nasutus : Néarctique septentrional • Damaeus (Epidamaeus) olitor : Etats-Unis (Caroline du nord) • Damaeus (Epidamaeus) paraspinosus : Paléartique oriental (nord-est et sud de la Sibérie) • Damaeus (Epidamaeus) pavlovskii : Paléarctique (sud-est de l’Europe et Asie centro-occidentale) • Damaeus (Epidamaeus) pinguis : Caucase • Damaeus (Epidamaeus) plumosus : Europe occidentale (centro-méridional) • Damaeus (Epidamaeus) pseudotatricus : Est- du Paléarctique occidental • Damaeus (Epidamaeus) puritanicus : Holarctique • Damaeus (Epidamaeus) pyrenaicus : Espagne • Damaeus (Epidamaeus) quadrituberculatus : Paléarctique (Europe centro-méridionale : Roumanie, et Asie centro-occidentale) • Damaeus (Epidamaeus) setiger : Europe orientale (excepté le nord) • Damaeus (Epidamaeus) subiasi : Espagne • Damaeus (Epidamaeus) tatricustatricus : Holarctique • Damaeus (Epidamaeus) tatricusdiversus : Autriche • Damaeus (Epidamaeus) tecticola tecticola : Europe • Damaeus (Epidamaeus) tecticola romaniae : Roumanie • Damaeus (Epidamaeus) tenuipes : Holartique (Europe occidentale : iles Britanniques, ouest du Paléarctique oriental, iles Kouriles et Groenland) • Damaeus (Epidamaeus) tenuisetosus : Mongolie • Damaeus (Epidamaeus) tenuissimus : Néarctique septentrional • Damaeus (Epidamaeus) trigonalis : Groenland • Damaeus (Epidamaeus) tritylos : Boréal (Néarctique septentrional et est de la Russie asiatique) • Damaeus (Epidamaeus) uenoi : Corée • Damaeus (Epidamaeus) variabilis : Japon • Damaeus (Epidamaeus) verrucatus : Japon • Damaeus (Epidamaeus) yunnanensis : Chine sud-orientale • Damaeus (Eudamaeus) pomboi : Açores • Damaeus (Paradamaeus) clavipes : Paléarctique occidental (fréquent) • Dameobelba minutissima : Paléarctique (Paléarctique occidental et est de la Russie asiatique) • Metabelba (Metabelba) aphelesa : Etats-Unis (Colorado) • Metabelba (Metabelba) benoiti : Tanzanie • Metabelba (Metabelba) filippovae : Caucase • Metabelba (Metabelba) flagelliseta : Sud-est de l’Europe • Metabelba (Metabelba) glabriseta : Ethiopie et Angola • Metabelba (Metabelba) heteropoda : Congo • Metabelba (Metabelba) horrida : Congo • Metabelba (Metabelba) machadoi : iles Canaries • Metabelba (Metabelba) monilipeda : Caucase • Metabelba (Metabelba) obtusa : Nouvelle-Zélande et Inde (Bengale occidental) • Metabelba (Metabelba) orientalis : Vietnam • Metabelba (Metabelba) papillipes : Holarctique (Paléarctique occidental : moins fréquent au nord, ouest de la Sibérie et Etats-Unis) • Metabelba (Metabelba) paraitalica : Caucase • Metabelba (Metabelba) parapulverosa : Europe centro-méridionale • Metabelba (Metabelba) propexa : Europe centrale • Metabelba (Metabelba) propinqua : Italie • Metabelba (Metabelba) pseudoitalica : Caucase • Metabelba (Metabelba) pulverulenta : Holartique (Paléarctique : fréquent, et Etats-Unis : Virginie) • Metabelba (Metabelba) rara : Paléarctique (sud-est de l’Europe et ouest de la Sibérie) • Metabelba (Metabelba) rohdendorfi : Europe centro-orientale • Metabelba (Metabelba) singularis : Autriche • Metabelba (Metabelba) tanganyikensis : Tanzanie • Metabelba (Allobelba) aculeata : Europe méridionale (Bulgarie ey Roumanie) • Metabelba (Neobelba) pseudopapillipes : Europe méridionale • Metabelba (Parametabelba) ericius : Sud-est de l’Europe • Metabelba (Parametabelba) italica : Europe centro-méridionale • Metabelba (Parametabelba) lanceolata : Hollande • Metabelba (Parametabelba) platynotus : Méditerrannée occidentale • Metabelba (Parametabelba) rhodopeia : Sud-est de l’Europe • Metabelba (Parametabelba) romandiolae : Sud-ouest de l’Europe • Metabelba (Parametabelba) sphagni : Euro-atlantique • Metabelbella (Metabelba) clavigera : Tchéquie • Metabelbella (Metabelba) gratiosa : Europe centro-orientale (excepté le nord) • Metabelbella (Metabelba) interlamellaris : Méditerrannée occidentale • Metabelbella (Metabelba) janae : Espagne • Metabelbella (Metabelba) kosarovi : Bulgarie • Metabelbella (Metabelba) macerochaeta : Sud-est de l’Europe • Metabelbella (Metabelba) phalangioides : Méditerrannée occidentale • Metabelbella (Metabelba) soror : Europe rientale centrale • Metabelbella (Metabelba) tichonravovi : Ukraine (Crimée) • Metabelbella (Metabelba) zachvatkini : Caucase • Metabelbella (Akrodamaeus) flagellata : Néotropicale (Bolivie et chili) • Metabelbella (Akrodamaeus) inaequipes : Etats-Unis (Caroline du nord) • Metabelbella (Akrodamaeus) longiseta : Néarctique • Metabelbella (Akrodamaeus) meridiana : Chili • Nortonbelba italica italica : Méditerrannée occidentale • Nortonbelba italica plesiomorphica : Espagne • Parabelbella (Parabelbella) crenatosetosa : centre du Paléarctique oriental • Parabelbella (Parabelbella) elisabethae : paléarctique (centre de la Russie européenne et Asie centro-occidentale) • Parabelbella (Parabelbella) exilior : Italie • Parabelbella (Parabelbella) grancanariae : Canaries • Parabelbella (Nododamaeus) monticola : Pakistan • Parabelbella (Nododamaeus) perona : Etats-Unis (Colorado) • Parabelbella (Tectodamaeus) armatus : Est du Paléarctique oriental • Parabelbella (Tectodamaeus) breviseta : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) cuii : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) exserta : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) exspinosa : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) furcata : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) spiniger : Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) striata : Est du Paléarctique oriental • Parabelbella (Tectodamaeus) wulongensis: Chine sud-orientale • Parabelbella (Tectodamaeus) yaoi : Chine sud-orientale • Porobelba grandjeanica : Espagne • Porobelba parki : Etats-Unis centro-oriental • Porobelba robusta : Autriche • Porobelba spinosa : Paléarctique (fréquent) • Spatiodamaeus boreus : Europe orientale • Spatiodamaeus crassispinosus : Autriche • Spatiodamaeus diversipilis : Europe centrale • Spatiodamaeus fageti : Europe orientale • Spatiodamaeus glabrisetus : Hollande • Spatiodamaeus similis : Europe centrale • Spatiodamaeus subverticillipes : Paléartique (Europe orientale et Paléartique oriental) • Spatiodamaeus verticillipes : Holartique (Paléartique occidental : fréquent, et Etats-Unis : New Hampshire • Subbelba (Subbelba) elisae elisae : Canaries • Subbelba (Subbelba) elisae fuerteventurae : Canaries • Subbelba (Subbelba) elisae grancanariae : Canaries • Subbelba (Subbelba) montana : Paléarctique (Euro-atlantique et Asie centro-occidentale) • Subbelba (Subbelba) partiocrispa : Eurosibérienne (Europe orientale : excepté le sud, et Sibérie) • Subbelba (Dyobelba)armata : Chili • Subbelba (Dyobelba) biclavata : Paléarctique oriental (centro-oriental) • Subbelba (Dyobelba) carolinensis : Sud-est des Etats-Unis • Subbelba (Dyobelba) kushiroensis : Japon • Subbelba (Dyobelba) paucituberculata : Corée • Subbelba (Dyobelba) reevesi : Etats-Unis (New Hampshire). • Subbelba (Dyobelba) tectopediosa : Etats-Unis (Caroline du nord) • Subbelba (Quatrobelba) neonominatanom. nov. : Néarctique
Taille
De 0,5 à 1,5 mm
Habitat
Litière, humus, bois en décomposition, mousses, jusqu’à plus de 3000m d’altitude en Amérique centrale
Répartition géographique
Plus répandus dans les sols forestiers des zones tempérées, boréales et subarctiques des régions paléarctiques et néarctiques
Période d’observation
Comportement
L’accumulation d’exuvies et de débris sur le notogastre servent probablement de camouflage contre les prédateurs
Biologie
La plupart des espèces se reproduisent de manière sexuée, mais il est probable que certaines se reproduisent par parthénogénèse compte-tenu du peu de mâles trouvés dans les populations. La fécondation est indirecte : les mâles déposent des spermatophores à longue tige sur le sol, recueillis par les femelles via leur orifice génital. Chez le genre Damaeus s.l., une prélarve immobile sans pattes (visible par une fente longitudinale de la coquille de l’œuf) a été trouvée, reposant jusqu’à 2 semaines avant l’éclosion de la larve. Chez certaines autres espèces (par exemple chez Belba corynopus), la larve éclot directement de l’œuf. La durée du cycle peut varier (en fonction de la températures et autres conditions environnementales) de 64 à 360 jours, jusqu’à 634 jours chez Damaeus (Adamaeus) onustus.
Réseau trophique
Ce sont des acteurs essentiels dans la confection de l’humus, indispensable au développement des végétaux. Ils régulent également la densité de champignons qui pourraient autrement nuire à certaines plantes. Ils peuvent servir de nourriture à d’autres arthropodes, mais aussi à certains oiseaux
Régime
Champignons et algues vertes
Familles semblables
De manière générale, il semble que l’habitus général soit caractéristique mais j’ai bien du mal à trouver des photos des familles qui pourraient être similaires. J’ai tenté d’en regrouper quelques unes qui, à première vue avec les schémas, pourraient ressembler aux Damaeidae (mais il est possible qu’en réalité, l’habitus des animaux vivant soit bien différent… ou pas). A noter que les nymphes de toutes ces familles (sauf les Quadropiidae, les Oppiidae et les Suctobelbidae) possèdent également des scalps (cependant, je ne sais pas si elles accumulent en plus des scalps des débris comme le font les Damaeidae).
• Les Ctenobelbidae me semblent les plus proches. Ils ont deux longues carènes lamellaires parallèles sur le prodorsum (=costulae). • Les Ameridae n’ont pas le prodorsum et le notogastre clairement différenciés, il n’y a pas de bordure entre les deux. Le notogastre est déprimé dans sa partie antérieure. • Les Amerobelbidae ont la marge antérieure du notogastre tronquée. • Les Eremobelbidae ont un pattern particulier sur le notogastre, formé d’un quadrillage dont les lignes ressemblent à un collier de perles. • Les Damaeolidae possèdent 4 larges dépressions sur le notogastre (voir ici). • Les Eremaeidae possèdent des lamellae ou des costulae, sauf le genre Tricheremaeus qui possède 14 à 22 paires de très longues soies à la marge du notogastre. • Les Quadropiidae sont très petits (240μm), le bord antérieur du notogastre est indistinct et avec 3 paires de costulae longitudinales partant des épaules. • Les Oppiidae n’ont pas l’air d’avoir ces deux rangées de soies alignées sur le notogastre (les soies sont placées de manière moins ordonnée et non uniquement sur deux rangées). • Les Suctobelbidae ont l’air d’avoir diverses structures en relief sur le prodorsum, les soies lamellaires sont souvent rapprochées et placées sur une zone chitineuse compacte.