Publié le 20 décembre 2023
Dernière mise à jour il y a 5 mois
Linnaeus, 1761
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Ce coléoptère fait partie d’un genre assez difficile à identifier. C’est la couleur rouge sans des élytres de la femelle qui lui a donné son nom
Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Cucujiformia
Super famille : Chrysomeloidea
Famille : Cerambycidae
Sous-famille : Lepturinae
Tribu : Lepturini
Genre : Anastrangalia
Espèce : Anastrangalia sanguinolenta
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne
Espèce déterminante ZNIEFF en Auvergne-Rhône-Alpes
Identification
• corps fin et allongé
• tête noire
• pronotum noir, sans ligne longitudinale lisse au centre
• pattes noires
• longues pattes, surtout la troisième paire
Mâle
• plus petit
• antennes atteignant presque l’apex des élytres
• élytres brillants, de couleur brun jaune, noirs à l’apex, parfois avec une étroite bande latérale noire
• élytres rétrécis à l’apex
Femelle
• plus grande
• antennes dépassant à peine le milieu des élytres
• élytres mats, entièrement rouges
• élytres subparallèles
Étymologie
Sanguinolenta vient du latin « sanguis » qui signifie « sang » et veut dire de teinte rouge sang
Taille
9 à 13mm
Habitat
Forêts de conifères, souvent observés sur les ombellifères et les composées
Répartition géographique
Période d’observation
Hivernation
Larve
Biologie
La larve se développe dans divers conifères, de préférence morts récemment ou brûlés. Elle semble se développer en deux ans. La nymphose a lieu dans le bois.
Plantes hôtes
• Pinaceae : Abies, Picea abies, Pinus nigra, Pinus sylvestris
Espèces semblables
Pour la femelle, je n’ai pas encore rencontré le mâle :
Celle-ci a été confirmée sur insecte.org.
• Anastrangalia dubia est très similaire. Son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. La femelle, lorsque ses élytres sont rouges ou oranges (ils peuvent aussi être noirs), possède une bordure noire plus ou moins visible sur la côte des élytres.
• Anastrangalia reyi est aussi très ressemblant. Comme chez A. dubia, son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. Chez cette espèce, les tempes sont courtes et très effacées. En France, on rencontre cette espèce dans les Alpes et les Pyrénées.
• Pseudovadonia livida a le corps recouvert d’une pilosité dressée plus apparente, ses élytres sont brillants
• Stictoleptura fontenayi a le pronotum plus court et plus bombé sur les cotés
Sources
• Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse, Pierre Berger
• Le Monde des insectes
• Anastrangalia sp.
• Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF