Publié le 2 janvier 2021
Dernière mise à jour il y a 6 mois
Bourlet, 1839
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Ces petits collemboles au corps allongé et noirâtre sont communs dans la litière des forêts. Ils possèdent 3 sacs anaux qu’ils déploient avant un saut, afin d’amortir leur atterrissage
Ordre : Collembola
Sous-ordre : Poduromorpha
Infra-ordre :
Super famille : Hypogastruroidea
Famille : Hypogastruridae
Sous-famille :
Tribu :
Genre : Hypogastrura
Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• corps allongé, un peu élargi en arrière
• corps recouvert de soies courtes et peu denses
• coloration noir bleuté à violacée
• 8 ocelles
• bouche arrondie
• 2 épines anales très petites, placées sur des papilles
L’identification des espèces est très complexe sur photo. Il faut pour cela photographier les soies de l’apex des pattes. Le nombre de soies de l’apex du tibiotarse permet de déterminer l’espèce. Ces soies sont appelées « knobbed tenent macrosetae », elles sont spatulées ou élargies en club à l’apex. Il faut compter et voir la disposition de ces soies sur les 3 paires de pattes pour arriver à une identification.
Il existe 170 espèces dans le monde.
Étymologie
Hypogastrura semble venir du grec « hypo » qui signifie « sous, en-dessous » et « gaster » qui signifie « estomac »
Taille
1,2 à 2,8mm
Habitat
Litière des forêts compost… Certaines espèces comme H. nivicola peuvent former de très grands groupes sur la neige en hiver. On peut également les observer sur les murets en pierre ou en briques. Certaines espèces ont été trouvée dans des grottes.
Répartition géographique
La plupart des espèces sont holarctique
Période d’observation
Comportement
Juste avant un saut, les collemboles de ce genre déploient 3 sacs anaux collants qui leur servent d’amortisseurs pour l’atterrissage.
A la fin de l’hiver, il arrive que ces collemboles se rassemblent en masse sur les plaques de neige. On les appelle d’ailleurs « puces des neiges », à cause de leur aptitude au saut, mais ils n’ont rien à voir avec des puces.
Régime
Matière organique en décomposition, champignons
Espèces semblables
• Schoettella ununguiculata (seule espèce du genre en France) est très similaire. Le seul critère que j’ai pu trouver est le fait qu’il ne possède pas d’unguiculus (syn. empodium) sous la griffe (voir ici) alors que le genre Hypogastrura en possède un (voir ici). Sur les photos que j’ai pu voir, il semblerait que les ocelles soient plus petits.
• Choreutinula inermis ne possède pas d’unguiculus ni d’épines anales. C’est la seule espèce du genre notée en France. Elle a été trouvée en Moselle, dans le Nord et en Savoie d’après le Catalogue des Collemboles de France, mais il est possible qu’elle soit plus largement répartie
• Le genre Ceratophysella possède de grandes épines anales, sauf Ceratophysella bengtssoni, qui en possède de très petites comme chez le genre Hypogastrura. Il est presque impossible de séparer cette espèce du genre Hypogastrura sur photo. Il possède, comme tous les autres Ceratophysella, des sacs antennaires qu’il gonfle juste avant un saut. Autant dire que c’est très dur à voir… La forme du mucron serait aussi utile pour les séparer (difficile à voir car il est placé sous le collembole, et j’ai bien du mal à voir des différences en comparant les photos sur Collembola.org. Les critères ne sont surement exploitables que sous microscope).
• Le genre Pseudachorutes ne possède pas d’épines anales et a la bouche en forme de cône pointu
• Les genres Xenylla et Anurida ne possède que 5 ocelles.
Sources
• Checklist of the Collembola of the World
• Catalogue des collemboles de France
• Collemboles.fr
• NatureSpot
• A new species and a new record of Hypogastrura (Collembola, Hypogastruridae) from Miguel Ángel Blanco shaft (Jaén, Spain)
